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Nintendo-Difference Forum _ Commentez ici les News et les Articles du site ! _ [NEWS] Shuntaro Furukawa devient officiellement le nouveau président de Nintendo et remplace Tatsumi Kimishima
Écrit par : La Rédaction jeudi 28 juin 2018, 09:20
NEWS: Shuntaro Furukawa devient officiellement le nouveau président de Nintendo et remplace Tatsumi Kimishima
Le 26 avril dernier, Nintendo annonçait la fin de mandat de son président Tatsumi Kimishima qui remplaçait Satoru Iwata malheureusement décédé de maladie. Le mandat de président de Kimishima n'avait pas vocation à durer, il l'avait lui-mê...
Voir l'article complet :http://www.nintendo-difference.com/news44224-shuntaro-furukawa-devient-officiellement-le-nouveau-president-de-nintendo-et-remplace-tatsumi-kimishima.htm
Écrit par : Kayle Joriin jeudi 28 juin 2018, 09:20
C'est le même avec des cheveux. 
Écrit par : R.Z. jeudi 28 juin 2018, 11:32
C'est une sorte de fusion entre Iwata et Kimishima ...
Mais bon, de toute façon ils se ressemblent tous ces chinois.
Écrit par : NekoTix jeudi 28 juin 2018, 11:56
Arrêtez je vais rire ^^
N'empêche Furukawa à pas pu s'empêcher d'utiliser 2 fois le mot entreprise en si peu de temps ahah...
Arigato gozaimas Kimishima-san pour ces dernières années ^^
Écrit par : Captain T jeudi 28 juin 2018, 13:01
J'aimerai beaucoup connaître le degré de satisfaction des employés de Nintendo... On sait déjà que les développeurs tiers sont bien souvent mal menés par Big N : grosse pression par rapport aux deadlines, exigences injustes, etc. Je me rappelle dernièrement RiME et le fameux gros patch correctionnel qui était légèrement trop lourd selon Nintendo... Ca doit pas être facile tous les jours.
Écrit par : NekoTix jeudi 28 juin 2018, 19:40
Et Xenoblade Chronicles 2 ! Qui a subi la pression de Nintendo pour absolument remplir le calendrier alors que le jeu n'était pas prêt !
Écrit par : Suliven jeudi 28 juin 2018, 21:59
Ouais enfin tout ça n'importe quel éditeur le fait... On peut parler de EA qui ferme des studios dès que leur rentabilité baisse... ou qui pété totalement un très bon jeu en imposant une grosse dose de lootbox
..
Bref je ne pense pas que Nintendo soit pire qu'un autre. Pour Rime justement Nintendo impose aux développeurs de ne pas faire des patch trop lourd pour le confort des joueurs (une galère sur les autres consoles d'ailleurs... ) Et pour Rime ils avaient qu'à le sortir patché dès le début (ou pas le sortir du tout si l'adaptation était impossible)
Écrit par : Captain T jeudi 28 juin 2018, 23:57
Certains rêvent de travailler dans le monde du JV parce que c'est leur passion. Tu sembles dire qu'en réalité ce n'est pas une position si agréable que ça ?
Moi ça ne m'a jamais intéressé... Le pire c'est sûrement les joueurs pro qui au final n'ont certainement même plus l'envie de toucher à une manette en dehors de leur temps de travail par dégoût.
Écrit par : Kayle Joriin vendredi 29 juin 2018, 10:04
C'est amusant de voir les joueurs s'inquiéter des conditions de travail des développeurs quand on sait à quel point ils peuvent être impitoyables avec eux lorsqu'un truc leur déplait dans un jeu. Avant de pointer du doigt les méchants éditeurs tyranniques, il faudrait sans doute balayer devant notre porte.
Écrit par : R.Z. vendredi 29 juin 2018, 11:56
Je ne pense pas que critiquer "impitoyablement" un jeu soit une attaque envers les développeurs. C'est plutôt sur le management (producteurs, directeurs etc.) que ça tombe, non ?
Écrit par : Kayle Joriin vendredi 29 juin 2018, 13:10
Peut-être. Mais est-ce justifié pour autant ?
Après tout, le management est là pour assurer des standards de qualité et de productivité, même si les demandes sont parfois difficiles à tenir. On ne peut donc pas à la fois être exigeant vis-à-vis d'un jeu et critiquer la rigueur nécessaire pour atteindre le résultat attendu. Si le management était trop laxiste, on serait les premiers à gueuler devant les retards ou les problèmes de finition.
Cela dit, il est aussi un peu facile de critiquer les éditeurs sans savoir exactement où se trouve la source des problèmes. Comme lorsqu'on pinaille sur des lacunes techniques en prétextant que ce n'est pas normal parce que tel ou tel studio est capable de faire mieux. On voit souvent cela comme une preuve de fainéantise. Sauf que tous les développeurs ne sont pas égaux en compétences.
Pour prendre l'exemple de Nintendo, ils mettent peut-être une grosse pression à leurs partenaires, mais on aussi vu ce que cela pouvait donner lorsqu'ils n'étaient plus aux commandes. Genre avec Rare qui n'a réellement connu le succès que sous le giron de Big N.
Quant à ceux qui souhaitent vivre de leur passion sans être sous les ordres d'un méchant éditeur, il y a toujours la solution du jeu indépendant. Mais je ne suis pas convaincu que les conditions de travail soient forcément meilleures. Tu bosses peut-être pour toi, mais les nuits blanches doivent être bien plus élevées que chez Capcom ou Ubisoft. En plus ne pas être sûr de ta rémunération.
Écrit par : R.Z. vendredi 29 juin 2018, 14:05
Ben disons que concernant le travail en soi il y a tout un spectre entre l'indé qui bosse en petite équipe voire seul sur un jeu et le bonhomme en CDD/intérim qui fait des assets/bouts de code/du test en crunch sur le dernier AAA d'EA.
C'est un peu comme la différence entre être menuisier et bosser en menuiserie pour un fournisseur d'IKEA.
Pour le même temps de travail dans un cas ça a du sens et ça fait partie d'un tout et tu en tires de la satisfaction dans l'autre t'as de la chance si tu t'en sors sans anti-dépresseurs. 
Écrit par : Kayle Joriin vendredi 29 juin 2018, 18:39
Si tes clients sont des gros cons, tu préféreras peut-être bosser chez Ikea. 
Écrit par : Captain T vendredi 29 juin 2018, 22:02
KJ > Les bienfaits du management d'accord, mais la fin ne justifie pas les moyens. Il y a une limite à la pression (entre autres). Quand derrière t'as un suicide et que les méthodes de management ne sont pas remises en question, y a un problème. Je parle là de manière générale, pas du monde du JV en particulier. Justement, en tant qu'étudiant en sociologie dont l'objet d'étude de prédilection est le travail et plus spécifiquement les potentielles situations de mal-être : stress, burnout, dépression, etc. (ce que les institutions aiment appeler les risques psycho-sociaux), je suis très curieux de savoir comment cela se passe dans les entreprises JV, d'où ma question de départ. Je n'ai aucune idée de comment ça se passe donc je ne jette la pierre à personne.
Écrit par : Kayle Joriin vendredi 29 juin 2018, 22:30
Pour quelqu'un qui n'a aucune idée de comme cela se passe, tu sembles fort bien renseigné sur les "pressions" et autres "exigences injustes" de Nintendo. 
Après, il y a certainement des abus, dans le jeu vidéo comme ailleurs. Simplement, n'oublions pas que nous avons une importante part de responsabilité dans tout cela. Puisque ce sont nos attentes et nos exigences qui sont à la base de tout.
Écrit par : R.Z. samedi 30 juin 2018, 01:08
Moui, enfin il faut voir que les attentes des joueurs sont aussi générées par l'industrie et les choix qu'ils font dans leur marketing. La course à la puissance par exemple c'est bien l'industrie qui en fixe le rythme.
Et puis c'est pas juste dans le jeu vidéo que les méthodes de management "modernes" font des ravages, avec une volonté de réduire les dépenses notamment liées à la masse salariale allant parfois jusqu'à l'absurde.
Sinon il y avait un petit blog constitué de témoignages sur les abus de l'industrie du jeu vidéo sous la BD "The Trenches" à laquelle on peut accéder depuis le site de Penny Arcade notamment.
http://trenchescomic.com/
Perso j'avais trouvé ça plutôt intéressant, mais ça fait un moment que ça s'est arrêté.
Écrit par : NekoTix samedi 30 juin 2018, 14:08
Après tout, le management est là pour assurer des standards de qualité et de productivité, même si les demandes sont parfois difficiles à tenir. On ne peut donc pas à la fois être exigeant vis-à-vis d'un jeu et critiquer la rigueur nécessaire pour atteindre le résultat attendu. Si le management était trop laxiste, on serait les premiers à gueuler devant les retards ou les problèmes de finition.
Cela dit, il est aussi un peu facile de critiquer les éditeurs sans savoir exactement où se trouve la source des problèmes. Comme lorsqu'on pinaille sur des lacunes techniques en prétextant que ce n'est pas normal parce que tel ou tel studio est capable de faire mieux. On voit souvent cela comme une preuve de fainéantise. Sauf que tous les développeurs ne sont pas égaux en compétences.
Pour prendre l'exemple de Nintendo, ils mettent peut-être une grosse pression à leurs partenaires, mais on aussi vu ce que cela pouvait donner lorsqu'ils n'étaient plus aux commandes. Genre avec Rare qui n'a réellement connu le succès que sous le giron de Big N.
Quant à ceux qui souhaitent vivre de leur passion sans être sous les ordres d'un méchant éditeur, il y a toujours la solution du jeu indépendant. Mais je ne suis pas convaincu que les conditions de travail soient forcément meilleures. Tu bosses peut-être pour toi, mais les nuits blanches doivent être bien plus élevées que chez Capcom ou Ubisoft. En plus ne pas être sûr de ta rémunération.
Tout ça pour dire que ni toi ni nous ne savons réellement ce qu'il se passe.
Mais ne t'inquiètes pas, lorsque je critique Nintendo derrière la sortie primitive de XC2, je sous entend aussi que les dévs se sont laissés marcher dessus, qu'ils n'ont peut être pas fait assez d'opposition. Après tout, c'est la première fois qu'ils ont sortis un jeu pas fini, Nintendo a dû se rendre compte aussi de sa bourde.
Écrit par : Kayle Joriin samedi 30 juin 2018, 21:58
Belle façon de se dédouaner.
La course à la puissance personne ne nous oblige à la suivre.
Disons que je connais quand même un tout petit peu le montage et la gestion de projets, même si dans mon cas, c'est de la recherche et non du développement de jeu vidéo. Et surtout, je me permets assez rarement de préjuger de la situation interne des studios ou de leurs intentions.
Après, je ne faisais pas spécialement référence à ta remarque sur XC2.
Écrit par : Captain T dimanche 01 juillet 2018, 00:09
Je sais qu'il y a des pressions et des exigences injustes puisqu'on a par exemple le cas de RiME. Mais ce que je ne sais pas, c'est l'intensité de ces pressions, comment elles se matérialisent, comment elles sont perçues, vécues par les employés, etc. Je n'ai donc aucune idée de comment cela se passe.
Je vais aller jeter un oeil à The Trenches, thx.
Écrit par : Kayle Joriin dimanche 01 juillet 2018, 01:12
Qu'est ce qui était injuste dans le cas de RiME ?
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