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> [PSP] Kingdom Hearts : Birth By Sleep, Le test
Xeen
posté Vendredi 03 Septembre 2010, 16:35
Message #1


Hardcore Gamer
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Dans une semaine jour pour jour sera disponible en Europe sur PSP le prochain volet de la série Kingdom Hearts, Birth By Sleep. Cet épisode est d'ailleurs particulièrement attendu par les fans pour la simple raison qu'il s'agit chronologiquement du premier épisode de la saga. A noter que la version française sera vendue en édition simple ou en coffret collector avec un artbook et deux artprints. Elle a aussi droit à quelques bonus avec l’ajout d’un mode de difficulté supplémentaire (en plus des trois déjà existants) et de nouvelles cinématiques. Les fans ont-ils raison de se montrer impatient et BBS mérite-t-il que certains craquent en devant acheter la portable de Sony ? La réponse avec le test de la version japonaise disponible depuis le 9 janvier

L’histoire démarre bien des années avant le premier KH, sur les Terres du Départ. Là, deux aspirants, Terra et Aqua, vont bientôt passer l’examen final qui fera d’eux des Keyblade Masters, des chevaliers traversant les dimensions et assurant l’équilibre de chaque monde entre lumière et ténèbres. Ils profitent de leurs dernières heures d’insouciance en compagnie d’un garçon qui les observe avec un regard amusé et admiratif, Ventus (ou Ven). Recueilli par leur maître, Eraqus, celui-ci est encore trop jeune pour passer l’épreuve. Le moment fatidique finit par arriver. Terra et Aqua doivent s’affronter pour se montrer digne d’être des Keyblade Master auprès de leurs examinateurs, Eraqus et un autre maître faisant l’objet de polémiques, Xehanort. Le résultat tombe enfin. Aqua est promue mais Terra échoue car les maîtres ont observé durant le combat que ce dernier laissait trop parler ses sentiments et pulsions, pouvant par voie de conséquence être subjugué par les ténèbres. Mais à peine l’épreuve terminée qu’Aqua doit partir en mission. L’équilibre des mondes vient d’être bouleversé par les forces du mal incarnées par des créatures appelées Unversed. Toutefois, Terra décide de partir de son côté pour prouver sa valeur, suivi de près par Ven, peiné par le résultat car considérant Terra comme son grand frère.

A l’inverse de 358/2 Days, BBS s’avère indispensable pour les fans de la série. Comme tous les autres KH, BBS n’a que peu d’intérêt pour les néophytes sauf s’ils comptent se lancer dans la saga. Il répond en l’occurrence à de très nombreuses questions restées jusque là en suspens. Qui sont les chevaliers ? Qu’est-ce que la Guerre des Keyblades ? Pourquoi Ven ressemble à Roxas alors que Roxas est le nobody de Sora ? On assiste ainsi dans cet épisode à la « naissance d’Ansem » tout comme on rencontre d'importants protagonistes comme les princesses, Sora, Kairi et Riku encore enfant, de même que ceux dont les nobodies composeront plus tard l’Organisation XIII. Ventus va par exemple se lier d’amitié avec un garçon du nom de Lia, dont le futur nobody sera Axel, permettant à présent de comprendre pourquoi, dans KH II et 358/2 Days, Axel est tellement attaché à Roxas. Les fans auront aussi une surprise de taille lorsque Vanitas, un chevalier noir secondant Xehanort, enlèvera son casque pour dévoiler son visage. Concernant la suite de la saga, outre le remake de Coded sur DS (Re:Coded) et Kingdom Hearts 3D sur 3DS dont on ne sait pour le moment pas grand chose, un autre épisode de transition devrait voir le jour avant que ne sorte enfin Kingdom Hearts III qui marquera la fin du « premier cycle », consacré à Sora. BBS introduit de nombreux éléments de scénario qui seront présents dans ces deux volets, d’où son caractère indispensable pour les fans s’ils voudront comprendre tenants et aboutissants de ceux-ci.

L’histoire de BBS adopte les points de vue de Terra, Aqua et Ven. Il faudra donc refaire le jeu trois fois avec chacun des héros avant de débloquer un dernier épisode le concluant. Plus d’une douzaine de mondes sont à traverser. Si on en retrouve des connus comme Olympus Coliseum ou Radiant Garden avec quelques changements au niveau du level design (voire à nouveau une refonte complète comme celui de Peter Pan), la plupart sont inédits. Ainsi, le trio se rendra dans les mondes de la Belle au Bois, Cendrillon, Blanche-Neige ou bien encore dans un immense vaisseau spatial issu de Lilo & Stich. Quelques environnements sont d’ailleurs propres aux trois héros comme dans le cas du monde de Cendrillon avec Ven. Cette nouvelle aventure est donc l’occasion de croiser la route de beaucoup de héros Disney. En revanche, côté Final Fantasy, il faudra seulement se contenter d’un petit nouveau : Zack, de FF VII et FFVII Crisis Core, qui, en pleine adolescence, aimerait bien sortir avec Aqua.

Comme ses ainés, BBS est un action-RPG très orienté action avec des combats nerveux et stylés avec explosions et effets de lumières à tire-larigot. Le gameplay des trois protagonistes est à peu de chose près identique si ce n’est que Ven est équilibré, Terra le plus fort mais le plus lent et Aqua la plus rapide mais la plus faible physiquement. Le système de combat a encore une fois évolué pour des affrontements davantage fluides et dynamiques. Désormais, outre l’attaque de base, il s’agit de se constituer un deck de commandes, ou Battle Command, pour lesquelles on passe des unes aux autres, ces commandes pouvant être des attaques, des magies ou des objets (potions pour recouvrer des points de vie ou de magie par exemple). Vient ensuite un autre deck, Action Command, que l’on customise avec diverses compétences comme sauter plus haut, planer dans les airs, parer les attaques et/ou contrer. Enfin, la commande Shoot Lock permet comme son nom l’indique de balancer des salves de boulettes sur un ennemi au préalable ciblé. Si les commandes Shoot Lock et les compétences s’acquièrent au cours de l’aventure ou en fouillant dans les coffres disséminés dans chacun des mondes, les commandes de base s’obtiennent en vainquant les unversed ou bien en dans des magasins tenus par des moogles, moyennant quelques munnies. Tout comme les héros, les commandes attaques et magies gagnent en niveau d’expérience, et une fois le niveau maximum atteint, il est possible de les fusionner via le menu Command Charge et de leur ajouter des effets divers en les combinant avec divers matériaux.

Mais ce n’est pas tout. En effet, une jauge de transe se remplit au fur et à mesure que Ven et ses amis enchaînent leurs attaques. Une fois à son maximum et suivant l’élément auquel ils ont été soumis, ils se voient doter d’un nouveau style de combat avec des coups plus puissants en rapport avec le dit élément : Fireblazer pour les attaques de feu, Diamond Dust pour celles de glaces… Chaque enchainement dans un style donné s’achève sur un finish dévastateur du plus bel effet. De nouveaux finish plus meurtriers peuvent être appris en usant de chacun des styles suivant une arborescence donnée. Pour finir, Ven et les autres se feront de nombreux alliés en explorant chacun des mondes (que ce soit Zack, Stich, Peter pan…) et pourront lors des affrontements, via à un système appelé Dimension Link, s’approprier leurs panoplies de coups et finish associés, ces derniers évoluant eux aussi en récupérant aléatoirement lors des combats des symboles en forme d’étoile. Néanmoins, les héros Disney leur viendront en aide lors de certaines séquences donnant souvent lieu à des joutes agrémentées de phases en QTE.

Au final, BBS propose le système de combat le plus dynamique, jouissif et abouti de la série. Et surtout intuitif. Heureusement car à l’instar de 358/2 Days, il tient finalement plus du beat’em all avec quelques éléments RPG que de l’A-RPG, contrairement aux deux premiers épisodes, notamment KH2 Final Mix +, dans lesquels il y avait tout de même un aspect exploration. Celle-ci est réduite à son strict minimum et il y a finalement que très peu d’interactions avec les personnages Disney. Ceci dit, le titre propose quand même quelques à-côtés. Ainsi, Disney Town propose quelques mini-jeux comme Rumble Racing (inspiré de Mario Kart), un jeu de beach-volley et un jeu musical. La Mirage Arena propose elle des combats en arène mais surtout un jeu de société façon Itadaki Street appelé Command Board. Un mode en ligne jusqu’à six est aussi disponible en ce lieu. Les joueurs peuvent alors s’affronter dans le Command Board, le Rumble Racing mais aussi dans un mode Versus comme dans un typique jeu de baston.

Globalement, il faut compter une dizaine voire une quinzaine d’heures en moyenne par épisode, plus une heure pour le dernier. Néanmoins, l’investissement sera plus conséquent pour ceux souhaitant achever à 100% chaque mini-jeux et découvrir toutes les commandes ainsi que les coffres disséminés aux quatre coins de chaque monde et les rapports de Xehanort. Comme pour les précédents KH, une fin cachée est à débloquer suivant certaines conditions. Pour la voir avec plus d’aisance, il est préférable de se mettre en mode Proud (difficile) pour tous les épisodes.

Côté défaut, BBS pâtit quand même d’une redondance perceptible. Si elle n’est pas gênante en terme de progression avec des scénarios bien distincts pour Ven, Aqua et Terra malgré des environnements et des ennemis relativement identiques, elle est déjà plus pénible concernant la redécouverte de l’ensemble des commandes et les quêtes annexes de Disney Town et Mirage Arena qui sont à refaire intégralement à chaque nouvelle partie pour qui veut uniquement achever le jeu à 100% et obtenir la fin cachée. À part cela et le fait que l’exploration soit laissée un peu de côté, il n’y a rien d’autre à redire. La bande originale est toujours signée par la compositrice de la série, Yoko Shimomura (Tobal, Parasite Eve, Xenoblade…) et le thème Passion de Utada Ikaru est lui aussi présent. Les doublages sont comme d’habitude soignés (en tout cas, pour la version japonaise). Au système de combat bien foutu et à la prise en main intuitive s’ajoute une réalisation technique de toute beauté. BBS est l’un des plus beaux jeux 3D à l’heure actuelle sur la portable de Sony et il n’a rien à envier aux moutures PS2. Les animations ne sont pas en reste et les affrontements sont les plus fluides et les moins confuses de la série. Bien qu’étant encore là, les problèmes de caméra sont désormais moins nombreux et handicapants. En revanche, il y a un prix à payer, à savoir pour commencer de lourds et fastidieux temps de chargement. Il est donc préférable de se munir d’un Memory Stick d’au moins 1 Go pour y installer une grosse partie BBS afin d’en réduire leur durée. De nombreux paramètres de configuration sont aussi disponibles afin de régler les performances du jeu car, autre problème, celui-ci est très gourmand en ressource et à tendance à vider rapidement les batteries de la console.

En conclusion, Kingdom Hearts Birth By Sleep s’avère un achat indispensable pour les fans même si cela doit impliquer l’achat de la console. Car, en plus d’être doté d’une splendide réalisation technique et du système de combat le plus abouti de la saga, il répond en tant que prequel à de nombreuses questions jusque là restées sans réponse tout en posant les bases des volets qui concluront le premier cycle de cette dernière. Tout dépend après de la volonté de comprendre ou non tous les tenants et aboutissants. On regrettera une redondance parfois pénible et le fait que l’action soit ici prépondérante au détriment de l’exploration, faisant plus de BBS un beat’em all qu’un A-RPG. Pour les nouveaux-venus, BBS n’a pas vraiment d’intérêt à moins que ce soit par la suite pour se lancer dans l’ensemble de la série.

Note Globale : 7/10

Les +.
+ Réalisation technique de toute beauté.
+ L’apport scénaristique : enfin des réponses à de nombreuses questions.
+ Le système de combat évolutif.

Les -.
- Redondance parfois pénible.
- Plus un beat’em all qu’un A-RPG.
- Les temps de chargement.
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Toad
posté Vendredi 10 Septembre 2010, 13:30
Message #2


pourriture avanc�e
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merci pour ce test, qui donne sacrément envie d'y jouer.  coucou.gif
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Draco
posté Vendredi 10 Septembre 2010, 14:35
Message #3


King of Aquilonia
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Dommage que ce jeu évolue sur une console aussi pourrie que la PSP hibouc.gif Bon je plaisante a moitié quand même, j'ai vraiment du mal avec les consoles portables moi, la DS de toutes les consoles de l'histoire est la seule qui m'a fait trouver un interet avec le tactile mais sinon...


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"Sache, � Prince, qu'entre l'�poque o� les oc�ans ont englouti l'Atlantide et ses cit�s �tincelantes, et l'av�nement des fils d'Aryas, il fut un �ge de l�gende o� de lumineux royaumes s'�tendaient sur le monde tels des manteaux bleus sous les �toiles.
La N�m�die, Ophir, la Brythunie, l'Hyperbor�e, Zamora avec ses femmes aux cheveux noirs et ses myst�rieuses tours arachn�ennes. Zingara et sa chevalerie, Koth, accol� aux terres pastorales de Shem, la Stygie aux s�pultures gard�es par les ombres, l'Hyrkanie dont les cavaliers portaient de la soie et de l'or. Mais le plus fier de tous les royaumes �tait l'Aquilonie, qui r�gnait en ma�tre sur l'ouest fabuleux. Alors v�cut Conan, le Cimm�rien, aux cheveux noirs, au regard sombre, �p�e au poing, voleur, pillard, guerrier, aux m�lancolies titanesques, aux joies colossales, pour fouler du pied les tr�nes les plus nobles sous sa sandale."
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Kayle Joriin
posté Vendredi 10 Septembre 2010, 16:06
Message #4


La faucheuse de ND
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C'est vrai que tu es quelqu'un de très ... tactile ! aime2.gif


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Vous ne savez pas la place que ça prend, un chat, dans une vie - ces yeux d'or qui vous dédient un regard d'éternité, cette patte douce qui se pose sur votre main, ces mouvements qui sont la beauté et la grâce et dont chacun exprime une sensation, un sentiment, et cette tête ronde et dure qui se colle à votre tempe pour vous dire je t'aime aussi... (Philippe Ragueneau)
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