Le film de la semaine |
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Lundi 11 Janvier 2010, 18:26
Message
#1
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Suicidal schizo Groupe : Membres Messages : 8 998 Inscrit : Dimanche 16 Mars 2003 Lieu : Paris Membre no 66 |
Voici la renaissance du topic bien mal nommé des "flims qui ne méritent pas un topic", paraît-il
Pour reprendre en douceur, j'ai vu Feast, un concentré d'idiots, de monstres, de meurtres, de sexe monstre -> monstre et de viol bébé monstre -> humain C'est l'un des films du genre les plus drôles que j'aie vu ces dernières années, qu'on peut placer à côté de Teeth et de Splinter (en plus drôle). L'une des grandes qualités de ce série B c'est qu'il en démonte les codes : les premières minutes du film vous donne la durée de vie estimée des protagonistes (bien stéréotypés, entre le beauf, l'idiot, le barman, la vieille pute, la bikeuse, le vétéran, le gosse en chaise roulante,...), et le mec qui apparaît comme le sauveur, sobrement sous-titré "Hero", est le premier à crever après avoir fièrement annoncé : ""I'm the guy that's gonna save your ass"... Et ya un enfant innocent qui meurt, dévoré sauvagement, hourra ! Phrase assez juste tirée de la critique d'Horreur-Web : Citation Feast est le meilleur film de "monstres qui attaquent du monde dans un bar" depuis From Dusk Till Dawn [...] Apparemment faut pas chercher à voir les 2 suites, des daubes paraît-il. Ce message a été modifié par Ziell - Mardi 28 Février 2017, 14:28. |
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Vendredi 05 Février 2010, 15:47
Message
#2
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Suicidal schizo Groupe : Membres Messages : 8 998 Inscrit : Dimanche 16 Mars 2003 Lieu : Paris Membre no 66 |
Effectivement je trouve dommage que tu n'aies pas regardé District 9 pour ses thématiques colonialistes pourtant bien trouvées, comme de par hasard l'action se déroule en Afrique du Sud et la population aujourd'hui oppressée ne fait, dans le film, guère mieux avec ceux qui occupent ("enfin") une place encore plus pourrie et beaucoup légitime qu'eux dans leur propre pays...
Bien plus intéressant que les pseudo thématiques écologiques bidons et sans subtilité de Avatar mébon |
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Lundi 08 Février 2010, 20:15
Message
#3
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And knowing is half the battle! Groupe : Membres Messages : 2 213 Inscrit : Samedi 15 Mars 2003 Lieu : Cherchez du côté de l'Atlantique... Membre no 40 |
Effectivement je trouve dommage que tu n'aies pas regardé District 9 pour ses thématiques colonialistes pourtant bien trouvées, comme de par hasard l'action se déroule en Afrique du Sud et la population aujourd'hui oppressée ne fait, dans le film, guère mieux avec ceux qui occupent ("enfin") une place encore plus pourrie et beaucoup légitime qu'eux dans leur propre pays... Bien plus intéressant que les pseudo thématiques écologiques bidons et sans subtilité de Avatar mébon Ouais mais du coup, si l'intérêt d'Avatar, c'était pas son côté écologique (c'est pas ça que m'a le plus touché mais bon...) mais juste le fait que ce soit un film qui, plus encore que District 9, s'émancipe de la réalité, de la politique, des enjeux contemporains pour juste parler de l'Homme , de ses mythes, de son rapport avec le monde, et de ce qu'il est capable en bien ou en mal, comme n'importe quel grand film à porté universelle genre Seigneur des Anneaux , Star Wars, Titanic, Autant en emporte le vent et tout ? Tu sais juste un histoire qui se base sur des trucs fondamentaux que n'importe quel humain au Monde peut comprendre...ce qui fait de lui un succès historique, une anomalie qui attire même les gens qui ne vont jamais au cinéma pour même le voir deux fois ? Exactement comme les films précédemment cités en fait. Parce que bon, y'a plus quinze ans, au moment où le script fut terminé, l'écologie faisait pas autant parler d'elle qu'aujourd'hui , et Cameron pensait plus au bouquin de SF de Edghar Rice Burrough qu'à Al Gore. J'en profite au passage pour dire aussi que c'est quand même chiant de voir des gens se disputer au sujet du discours de certains sur l'écologie, parce que finalement, ça transforme une préoccupation mondiale qui concerne la survie de notre espèce, en un ballon au prisonnier où l'on remplace la culpabilité et les accusations de démagogie, de négligence ou de folie destructrice. Ça donne des conneries du style "anti discours écolo", avec généralement des mecs qui relèguent cette idée à des histoires de bonnes femmes mièvres et neuneu juste là pour emmerder les gens qui tire trop la chasse en allant pisser ou qui trie pas comme il faut...et c'est grave. C'était ma minute pète-couille. Bye ! -------------------- A des journalistes matérialistes qui cherchaient à mesurer ce que le jeu vidéo pouvait apporter, sur un plan personnel, aux adultes, je n’ai trouvé, dans le désarroi, que cette citation du dernier Godard, Éloge de l’amour : « L’enfance et la vieillesse sont les deux seules vraies étapes de la vie ; l’âge adulte, ça n’existe pas ». Avec le jeu vidéo, il paraît au fond possible à l’adulte que je m’étonne encore être devenu, de tendre vers la sagesse désirée du vieil et grand écrivain oisif sans lâcher la main de l’enfant contemplatif qui m’a tout appris. La position est plus poétique que politique mais elle est tenable. Au passage, toutes les récriminations en provenance du monde « adulte » s’en trouvent relativisées. L’enfant voit dans le jeu de la magie, le vieux sage devrait y voir de l’art, l’adulte se rassure ou s’effraie en y voyant de la virtualité. Il n’a vraiment rien compris. -Olivier Seguret dans feu magazine "Gaming" |
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